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Publié le 15 juin 2021

A la découverte des origines de l’univers grâce au télescope QUBIC

QUBIC (QU Bolometric Interferometer for Cosmology) est une expérience de cosmologie destinée à l’étude de la période dite d’inflation, période pendant laquelle l’Univers s’est dilaté extrêmement rapidement immédiatement après le Big-Bang.
La caractérisation de l’inflation se fera par la recherche des modes B de la polarisation du Rayonnement fossile. Ce dernier (encore appelé CMB pour Cosmic Microwave Background ou Fond diffus Cosmologique) est le signal émis 380 000 ans après le Big Bang lorsque les photons ont été découplés de la matière chaude de l’Univers et ont pu se propager librement. Pour QUBIC, une architecture de détection particulièrement ambitieuse et inédite a été développée: l’interféromètre bolométrique qui combine l’extrême sensibilité des bolomètres refroidis aux très basses températures avec l’interférométrie permettant une mesure particulièrement propre.
Ce projet est porté par une collaboration internationale composée de 19 laboratoires en France, en Italie, en Irlande, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Argentine.
Parmi eux, le C2N, qui est engagé auprès de l’APC et de l’IJCLab comme partenaire historique depuis 2004. Les matrices de détecteurs qui équipent le télescope QUBIC sont le fruit de ces 17 années de recherche et de développement technologique au sein de la salle blanche du C2N. QUBIC sera très prochainement installé sur son site d’observation d’Alto Chorillo dans la Cordillère des Andes en Argentine pour observer les premiers photons de l’Univers.

Contacts QUBIC :

Michel Piat
Physicien responsable de l’instrument, Professeur de l’Université de Paris, enseignant-chercheur à l’APC
piat@apc.in2p3.fr

Stefanos Marnieros
Chercheur à l'IJCLab
stefanos.marnieros@ijclab.in2p3.fr

Benoît Bélier
Ingénieur de recherche en sciences des matériaux au C2N
benoit.belier@c2n.upsaclay.fr

Illustration

Matrice de détecteurs bolométriques de QUBIC (256 thermomètres NbSi suspendus sur grille individuelle de nitrure de silicium) réalisée au sein de la centrale de technologie du C2N.

crédits photo : Benoît Bélier / C2N